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Un moment en Iran 2018 - 1

NB: il a fallu diminuer la taille du post, et le copier-coller n'a pas très bien fonctionné (les photos sont de très mauvaise qualité)


J'ai décidé de partager mon expérience, ou plutôt mon circuit en Iran. Du 20 Septembre 2018, au 31 Octobre, ce circuit m'a permis de consolider ce que je pensais de l'Iran et m'a conforté dans l'idée de vous le faire découvrir, et peut être vous accompagner.

A partir de ce jour, le 5 Novembre, ce blog sera alimenté de récits, de photos, de réponses aux différentes questions et enfin, quelques articles d'actualité.

Jeudi 20 Septembre, les valises sont prêtes, les billets, le passeport...tout est prêt.Il ne reste plus qu'à prendre la direction de l'aéroport de Lyon. Effectivement, cette année, la compagnie allemande a pour mission de m'emmener en Iran, avec une halte à Francfort.L'arrivée est à l'heure, 21h30...Et certains indices ne trompent pas.

A partir de ce moment, les questions sont nombreuses: comment sera l'accueil? quels sont les effets de la première salve des sanctions? Y aura t il des voyageurs étrangers? les sites seront fréquentés? Toutes ces questions me traversent l'esprit...Et bien j'obtiendrai les réponses au fur et à mesure de mon circuit. Mais je peux d'ores et déjà répondre à une question: l'accueil? FABULEUX.

Arrivé à Téhéran, maintenant, il s'agit de planifier et d'organiser un circuit me permettant d'aller au contact des iraniens, de découvrir ou redécouvrir les endroits merveilleux, rencontrer des voyageurs, notamment étrangers, partager avec eux et m'imprégner de l'ambiance, de l'histoire, de la richesse des traditions iraniennes. Le temps de présence en Iran est prévu jusqu'au 31 Octobre, et la météo change radicalement à compter du 15 Octobre.Par conséquent je planifie le circuit ainsi:- Les montagnes de Téhéran- Téhéran- Un premier circuit: Kashan; Abyaneh; Ispahan; Yazd- Un second circuit: Shiraz; Persepolis; Kerman- TéhéranVous allez voir le temps a paru autant long que court. Vous le découvrirez au fur et à mesure de ce blog.

En Iran, il est d’usage d’insister auprès des commerçants pour payer, ou bien de refuser plusieurs fois une invitation chez un.e ami.e. C’est le ta’ârof iranien : une codification des relations sociales, que certain.e.s pratiquent avec zèle et que d’autres détestent.

« Ta’ârôf nakon ! » (« Ne fais pas de ta’ârof ! »). C’est souvent la réponse que l’on reçoit lorsqu’on refuse de se resservir à un dîner ou qu’on s’adonne à d’autres politesses exagérées. ... Pour la suite, cliquer sur le lien : courrier international du 12 Octobre 2018

Aujourd'hui, ce sera la capitale, en attendant le grand départ vers les villes communément appelées "classiques", la capitale a le privilège de ma visite.Etant logé au nord est de la capitale, je dois prendre les transports en commun pour rejoindre le palais Golestan, point de rendez vous avec moi même.Les transports en commun - Téhéran Téhéran est dotée d’un métro propre et bon marché. Une solution rapide et pratique, car il faut parfois plus d’une heure, voire plus, pour traverser la capitale en voiture tant elle est embouteillée. L’aéroport Mehrabad est relié (avec un changement en tramway) ainsi que le grand bazar au sud de la ville, derrière lequel se trouve la principale gare routière. Il existe des compartiments réservés aux femmes.

Pour rejoindre le métro, on a les fameux savari. Les savari sont les voitures de Mr tout le monde, ils se mettent a disposition des piétons désireux de faire une partie du trajet en roulant. Il ne faut pas le nier, mais Téhéran est immense, et donc pour se rendre d'un point à l'autre, il y a des fois...2-3 kms. Pour mon cas, rejoindre le metro, c'est 3 kms...donc le savari me sera très utile.Les savari sont serviables, c'est a dire qu'il n'est pas nécessaire de montrer le pouce de l'auto-stoppeur, ce sont les voitures elles mêmes qui klaxonnent, euh, les conducteurs...afin de montrer leur disponibilité pour les piétons. Et a ce moment, le piéton donne sa destination désirée et si le savari s'arrête, c'est que c'est gagné. Les chances de gagner sont beaucoup plus élevés que de gagner a 'l'euromillions'.Et enfin, pour la somme de 30000 à 50000 IRR, le savari vous amène à destination. Il existe une alternative à ces savaris, c'est le "Uber" Iranien: Snapp.

Snapp est une entreprise de Téhéran, en Iran. Snapp lancé en Février 2014. Les utilisateurs peuvent demander un tour via l'application iOS ou Android, en indiquant leur emplacement et de la destination. Le prix du voyage est fixé à l'avance pour éliminer les marchandages.Alors, j'arrive au croisement, et j'attends quelques secondes, 'Biiiiip', un pride (un modele Kia affichant 296000km au compteur)

me propose ses services, j'annonce ma destination: "metro",...Gagné, il s'arrête, je monte, et on refait le monde avec le chauffeur. Arrivé à destination, je me dirige vers la bouche de métro...en général, beaucoup de marche ou d'escalator. Et bien, c'est le cas, on descend, on descend, on descend...Je me demande à ce moment, si le centre de la terre est atteignable! (metro de Teheran) 25 minutes, plus tard, après avoir traversé Teheran du nord au sud, je me dirige vers le palais du Golestan. Le palais est magnifique, un style européen avec les couleurs styles perse. Etant enregistré au patrimoine (UNESCO), la réhabilitation est permanente. Cela fait plaisir à voir.

La beauté du site me laisse sans voix. Celui ci est empli de voyageurs étrangers essentiellement européens. Je n'ai qu'un seul mot: Bienvenus.

Ensuite ce sera direction le Bazar de Teheran. Je me pose pas mal de questions concernant la fréquentation de celui ci depuis qu'une certaine personne a décidé de quitter les accords nucléaires de 2015. (je ne vais pas dire ce que j'en pense).Je m'attends à un bazar vide autant dans les commerces autant en potentiel client. Et bien non, ça grouille, les allées sont remplies autant que les commerces, seule indication montrant les effets de cette sortie unilatérale: les tarifs, l'inflation se fait ressentir. J'écoute les commentaires autour de moi, effectivement les sujets sont: augmentation des prix; commerces bien remplis; et enfin: on patiente si les prix venaient à baisser...

Prochaine étape, le musée national iranien. Il parait qu'il est à voir.Alors je me dirige vers le musée en passant par la rue des plombiers, enfin je m'explique: à Téhéran, et dans les grandes villes iraniennes, les commerçants sont regroupés par type de commerce. ça parait bizarre pour la concurrence mais c'est le cas. Ce système est valable dans les rues commerçantes à l'ancienne. Il y a par exemple la rue des cordonniers, des artisans du cuir, des papetiers etc...Même si aujourd'hui, les malls commencent à prendre le dessus et le système commercial actuel se modernise.Le musée national, comportent les découvertes archéologiques d'il y a quelques 4000 années et il montre une évolution des outils, du savoir faire, de la maitrise de la fonte etc...

Il y a également le musée islamique, mais on y reviendra plus tard.Et là, je me dis que je dois aller voir la tour Azadi, qui se trouve non loin du sud de Teheran. Et je me dis que je vais commencer le trajet à pied, afin de m'imprégner de la vie Téhéranaise. Finalement le trajet sera effectué entièrement à pied. Ce fut long, très long mais intéressant.Voici quelques constatations:- En Iran, tu ne manqueras jamais d'eau à boire. Pas nécessaire de l'acheter. Il y a des points d'eau quasiment tous les kms. Et cela, a une connotation religieuse. (me solliciter si vous souhaitez en savoir plus).- La théorie de la rue spécifique à un style de commerce est valable sur mon trajet, je suis passé par la rue des électroménagers (à noter: que le contraste fréquentation est saisissant comparé à celle du bazar). Cela est expliqué par l'inflation, et que l'iranien préfère garder ou réparer son électroménager plutôt que le renouveler. (pouvoir d'achat en baisse).- Les rues sont bruyantes, non pas à cause de la fréquentation mais des motos. En Iran, c'est le moyen de locomotion privilégié au détriment du vélo.

La moto iranienne: de fabrication iranienne, cylindrée à 125cm, est utilisée comme un couteau suisse: transport de voyageurs, de familles, d'amis, de courses, de livraisons et capacité de transport de 1 à plusieurs.Signe particulier: le casque est en option et niveau sonore: horrible et capacité à couper une discussion.

La tour Azadi, l'ancien symbole de la capitale. Ancien, car depuis que Milad a construit le sien (Milad Tower)

La tour Azadi, j'ai marché pour l'atteindre. Sans mentir, je commençais a avoir mal aux pieds, mais l'arrivée au pied de la tour, m'a fait oublié toute les douleurs pédestres. Il faut noter que: c'est la première fois, que je m'arrête au pied de la tour. Celle ci, étant située non loin de l'aéroport Mehrabad, a toujours été le symbole de l'accueil mais jamais synonyme de halte. C'est chose faite en 2018. Et cette fois, je ne rate pas l'occasion de capturer cet instant et ce dans tous les angles.

Magnifique autant structurellement qu'émotionnellement.

Par contre, la tour comporte un musée sans trop intérêt en sous sol, et il y a possibilité de se rendre en haut, en ascenseur. Autant dire que je n'hésite pas une seconde!

Le monument se prête a quelques prises de vues créatives. Pour les professionnels de la photo, ce n'est surement pas un exploit, mais moi je suis fier des celles ci:

Qui a vu la Milad Tower? Ce moment reste inoubliable. Vu le nombre d'années passées pour visiter ce monument.Dire qu'aujourd'hui, je permets aux voyageurs Français de voir et visiter ce monument.Comme j'aime dire: je kiffe mon job. Les bonnes choses ont une fin.En effet, le coucher du soleil en Iran intervient plus rapidement - 19h en horaire d'été, et 18h horaire hiver. Autant dire que je dois rentrer, non pas pour raison de sécurité, l'Iran est considéré comme le pays le plus safe de la région.Dans le pays, il est possible de se balader seul a 2h du matin dans les rues. (NB: ne pas croire ce qu'indique le site diplomatie.gouv, plaçant le pays zone rouge. J'estime cette prise de décision pour éviter d'avoir a intervenir par l'intermédiaire de l'ambassade (exple Clotilde Reiss - 2009) C'est mon ami Snapp qui me prend en charge jusque la maison. La nuit sera bien reposante...vue la marche réalisée!

Ce jour, nous décidons de visiter la station de ski Dizin, se trouvant à 120kms de Téhéran, et à 3200m d'altitude. A noter que la capitale est de base à 1400m d'altitude en moyenne. Nous nous rendrons vers la station en Persia, franchement ça le fait. Après avoir quitté la capitale, la banlieue est en fait conditionnée pour être un lieu de loisir permanent. Je m'explique: restaurant, coffee shop, coffee shop, restaurant, restaurant, coffee shop...Vous croyez que je me répète? En fait non, c'est un des points de carence que j'ai noté. Ah j'oubliais, dans ce train de description, peut s'immiscer une mosquée. Pas besoin d'être plus explicite. Mais il est a noter que l'endroit se prête au fait de vouloir s'arrêter. C'est éclairé, c'est beau, c'est vegetal, c'est magnifique. Dans tous les cas, ces différents endroits sont prêts pour la suite...(je n'en dirai pas plus). Arrivée à destination: l'air est froid, 4 degrés, pur et le paysage magnifique.

La qualité des photos n'est pas au rendez vous, ceci étant explique par le niveau de luminosité...

Après cette interlude, une remarque: il n'a pas encore neigé. Nous étions fin Septembre. Mais aux alentours, de Mi-Octobre, la neige s'est manifestée, mais je n'étais pas à Téhéran à ce moment.

Le grand jour, ça y est, le grand départ, l'objet de mon voyage commence réellement ce jour.L'objet du séjour: visiter les villes une à une, mettre à jour les photos, rencontrer les responsables d'hôtel et mener des entretiens auprès des guides francophones. Et ce sera également l'occasion d'évaluer le temps de transport entre chaque étape. Le voyage se déroulera en 2 étapes.1 - Qom, Kashan, Isfahan, Yazd (en voiture)2 - Shiraz, Persepolis, Kerman, Mahan, Kaluts (en avion)

Allez, c'est parti.On prend la 207 affichant 15000kms au compteur, autant dire qu'elle est neuve. Direction notre première étape: Qom.

QomIl faut noter que le conservatisme de cette ville, fait que je ne m'attarde pas trop dans celle ci.D'une part, je n'aime pas, et d'autre part c'est la première de deuil Arbaein, et par conséquent, l'ambiance est assez glauque. Il faut noter que le spiritualisme y est tres prononce. Et je ne peux pas m'y faire. Désolé.Je me suis tout de même rendu a la mosquee de Hazrat Masoomeh, la soeur du 8e Imam Reza, étant lui dans le seconde ville sainte - Mashhad.Mashhad sera au programme 2019.

La mosquée est toujours fréquentée autant de jour que de nuit. J'ai noté que le spiritualisme est très important dans ce lieu et le nombre de voyageurs étrangers pratiquant est élevé.

Allez fini Qom, direction Kashan.Cette ville me surprendra toujours. Je me suis toujours posé la question: mais pourquoi cette architecture? pourquoi cette beauté? La ville était commerçante jadis, voila peut être une explication. A l'époque les riches vivaient ici avec leur famille et ont fait que cet endroit devienne paradisiaque!Arrivés en milieu d'après midi, on se rend à notre hôtel: la maison des iraniens.

Ce sera une nuit a Kashan.Le programme au reveil, petit déjeuner, bien entendu puis visite de la ville.Il y les maisons des boroudjerdis, tabatabaei, le hammam agha Ahmad et le jardin de Fin.

Il faut noter que toutes les visites, sont payantes. Et depuis la prise en compte du secteur Tourisme par le gouvernement iranien, les sites sont gérés principalement par les organes du pays.Quelques sites sont sous gestion privée.Cette gestion centralisée impose un encadrement des prix. Et il existe deux tarifs (c'est comme pour les piscines municipales en France, il y a le tarif local et le tarif "ailleurs").En iran, c'est 30000 IRR pour le ressortissant iranien, et 200000IRR pour le voyageur étranger.Pour info, le taux de change est de 1€=150000IRR, donc 1,35€ approximativement.

Première étape: les maisons.La maison des BoroudjerdiLa maison des TabatabaeiElles sont grandes, belles et magnifiques.Le style est vraiment fait de telle sorte qu'il y ait une cour pour accueillir les visiteurs, et une autre, la cour arrière réservée exclusivement pour la famille, privative. Il y a également une partie pour le chef de la maison, surplombant la cour. C'est énorme.C'est en visitant ces maisons que je comprends l'importance du noyau familial en Iran. A l'époque, ils vivaient ensemble.Mais cette tradition se perd de nos jours avec la modernisation de la société.

Suite à la visite, nous nous dirigeons vers le hammam, il commence a faire nuit. On se dépêche.Je voyais les photos, et je voulais toujours y aller, et voila c'est chose faite.

Apres ces visites, vu le niveau de visibilité, nous décidons de retourner à l'hôtel.

l'hôtel n'étant pas loin de celui de hôtel Ameriha, nous décidons de nous y rendre pour diner.Parait il que cet hôtel, style traditionnel, est magnifique.Effectivement, il l'est.

C'est également lors de ce diner que nous rencontrons un couple de Français venus visiter le pays.Après avoir longuement échangé, nous convenons de faire trajet commun jusque Ispahan, en passant par Abyaneh, et visiter également le jardin de Fin, ainsi que la mosquée de Agha Bozorg.

Allez direction Abyaneh

Je souhaite revenir sur un point qui me parait important:Lors de mon voyage, j'ai rencontré beaucoup de voyageurs français, et ce sur 3 modes différents.- mode voyage groupé- mode back packers- mode accompagné par un guideJe vais me permettre de décrire le mode avantage et inconvénient de chacun de ses modes.Le voyage groupé:Niveau avantage: c'est organisé, programmé, accompagné. On ne se soucie de rien.Niveau inconvénient: trop cher, le temps est chronométré, dépendant du groupe en permanence, pas libre, en fin de journée, on a le sentiment d'avoir couru et ne pas avoir assez échanger avec le guide. Le back packer:Niveau avantage: libre de tous nos mouvements, on choisit notre parcours en fonction de nos envies, nos lectures (exple le guide du R, ou le petit f....), le sentiment de ne pas avoir dépenser énormément.Niveau inconvénient: perte de temps dans les déplacements, paiement de prestation paraissant pas cher mais en fait hors de prix. Un circuit réalisé en 21 jours alors qu'il aurait pu se faire en 15 jours et de meilleure qualité. Sans parler des sites, des achats etc...Au final, les dépenses cumulées correspondent au nombre de jours passés sur place.Accompagné par un guide:Niveau avantage: les temps de visites sont optimisés, les points vus et à voir sont conseillés, les vendeurs à la sauvette sont écartés. Le transport est sélectionné, à disposition. Les hébergements sont choisis et correspondent aux envies. Les visites sont faites en fonction de vos envies.Niveau inconvénient: ces prestations présentent un coût, et cela peut faire l'objet de négociations. Au final, je conseille fortement de vous déplacer en mode accompagné d'un guide en groupe restreint et organisé par une agence basée en France, faisant du sur mesure et acceptant les groupes restreints, par exemple commençant a une seule personne.

Alors, je reprends...Direction Abyaneh.J'ai toujours entendu parler de ce village notamment des habits traditionnels de la population. Et parait que ce village est rempli d'histoire, et est d'une beauté, de par la couleur et l'architecture.En y arrivant, premier point surprenant: le village est en hauteur, et l'entrée est payante.Ils savent y faire les iraniens, et malheureusement cela affecte un peu le relationnel naturel de la population.Mis a part cela, le village est magnifique, joli et il est vrai que je sentais les battements de mon coeur...après 42 ans, découvrir Abyaneh!.

A noter: en arrivant a Abyaneh, la théorie disant qu'en Iran, les 4 saisons sont présentes en permanence, vient d'être vérifiée.En partant de Kashan, en matinée, le soleil chauffait et brillait. J'étais en mode T-Shirt. Et notre arrivée Abyaneh, vent froid et une fin de pluie, d'ailleurs c'est à ce moment que j'ai attrapé froid (cela me jouera des tours à Ispahan - No spoil).

Allez direction Ispahan, en passant par Natanz. J'avoue Natanz, est d'un artifice à souhait. Je n'ai pas voulu que l'on s'arrête, aux amateurs de natanz, je m'en excuse par avance.

Ispahan, arrivée en début de soirée.Et il est vrai qu'une grande ville en Iran, comme partout dans le monde, t'accueille avec des rues éclairées multicolores, et les fameux embouteillages. Et bien, Ispahan, c'est le cas.A l'arrivée proche banlieue, les embouteillages commencent. Et cela est valable jusqu'à l'arrivée à notre hôtel.Je ne conseillerai pas cet hôtel, mais ça dépanne.Dès le premier soir, on décide de ne pas visiter, on laisse cela pour demain. On en profite quand même pour aller sur le toit et profiter du coffee shop.

Aïe, si la grande blonde américaine voyait ça...Les boulangeries d'une fameuse enseigne française ont des franchises dans le pays...C'est troublant et honorant. En y regardant de plus près, je vois effectivement que l'Iran est fidèle à sa réputation.Les locaux me disent: "on est sous embargo depuis longtemps, et après on doit respecter les créations venant d'ailleurs? ils peuvent nous sanctionner, mais on ne paiera pas". Je les comprends.

Le pays est coupé de tout échange intellectuel avec les grosses enseignes de créations informatiques.Toute franchise, ou partenariat est impossible voire interdit.Deux raisons à cela: le gouvernement local le souhaite, ce souhait est motivé par l'histoire. Et la politique des US.Par conséquent, le fait de ne pas pouvoir bénéficier des logiciels windows, apple etc...et bien les informaticiens locaux les utilisent et en font leur outil professionnel.Donc tout ce qui est téléchargement, droits d'auteur, copyright etc... en Iran, ce n'est pas le souci.Le souci est : comment l'utiliser avec toutes les capacités du logiciel, et pour cela, il y des experts.C'est malheureux, mais c'est le cas!

Ispahan, ville magnifique, historique, accueillante.Cette ville m'aura toujours fasciné par sa grandeur, son architecture et son histoire.Je me pose toujours la question de savoir la vie menaient les habitants de la ville, à l'époque. Avaient ils conscience que les constructions, les créations de leur époque allaient attirer l'attention du monde entier? Je pense à l'UNESCO, aux spécialistes des arts & cultures, aux...Bref Ispahan a su faire. La visite de la ville commence par un tour en Snapp, afin d'atteindre la place royale - 2e plus grande place d'Asie après celle de Tien An Men - superficie.

La place royale d'Ispahan est remplie de toute sorte de personnes. Des jeunes écoliers, des badauds, des voyageurs solitaires, des voyageurs en groupes, des photographes, des commerçants, des familles venus pique niquer, des employés municipaux faisant la sieste, d'autres en pleine activité...énormément de monde mais j'ai le sentiment que c'est vide, organisé. Une réelle harmonie en fait.Cette place, est envoutante...comment l'exprimer? je cherche encore.Prendre des photos? pouvoir les montrer? ok, mais elles ne font pas tout.Je pense réellement que pour ressentir l'immensité de cette place, il est nécessaire d'y venir, de marcher, d'écouter, partager, s'allonger...aucun mot, du moins les miens, ne seront assez puissant pour décrire cette place.

D'autres photos disponibles sur demande.

J'en profite d'ailleurs pour vous rappeler que vos commentaires seront toujours les bienvenus. N'hésitez pas a me faire un retour, je m'adapterai en conséquence.A vous lire.

Je ne me sens pas bien...effectivement la différence de température ressentie à Abyaneh...me donne toux, fièvre et fatigue.Et c'est là que ma visite de cette magnifique est tronquée, snif. Je m'adapte.Au réveil, après le petit déjeuner, ce sera visite jusqu'a ce que mon corps dise "stop", ensuite sieste, et reprise de la visite jusque sommeil...Pas mal comme programme, mais malheureusement la perte de temps sera préjudiciable.

C'est dans un état fébrile, début de grippe, que la visite de la ville commence.Ispahan, cette ville m'a toujours fasciné.Après les premières impressions de la place royale, direction les 4 points l'entourant.Le bazar Qeysarieh: il grouille de gens, une population composée de locaux, de familles avec enfants, de coursiers à moto ou poussant leur chariot, de commerçants, et de voyageurs étrangers.C'est bruyant, c'est vivant, c'est Ispahan, c'est kiffant. J'adore.Personnellement, je ne suis pas adepte de faire des achats compulsifs, je préfère m'assoir à une terrasse, boire mon café...je préfère m'imprégner de cet endroit, observer les gens, voir les sourires sur les visages, écouter sans intervenir. Je me sens bien, mais fatigué (oui un peu fiévreux...hélas).

Un point que je tiens à signaler: lorsqu'on est dans un état comme le mien, on n'est pas trop lucide et par conséquent il y aura malheureusement carence de photos.Je m'en mords les doigts actuellement, en rédigeant ce carnet!

Pour davantage de photos, je mets ce lien. Bonne visite.

Après avoir savourer le café accompagné d'un cookie (industriel), direction la mosquée de l'Imam, à l'opposé du bazar. Mais ce sera l'occasion de traverser le bazar.Ça grouille de partout, c'est trop agréable. Et on passe par hasard, comme il nous a été conseillé par la place Espadana.Celle ci sera à l'origine d'une rencontre....mais plus tard!

Arrivée à l'entrée de la mosquée. Désormais, oui car l'année dernière c'était gratuit, et cette année, il faut payer un droit d'entrée...Ils savent y faire les iraniens.Les droits d'entrées payés, tarif iranien 30000IRR, et étranger 200000IRR, soit environ 1,35€, on entre dans le colosse. Oui, tout est immense et magnifique.Après l'entrée, on passe dans un certain long et haut couloir de faïence bleue turquoise, d'ailleurs Ispahan est également nommée la ville turquoise.En plus, des arches énormes, il y a la fameuse place principale, salle des prières comportant un carré au sol. En se positionnant à cet endroit, le son est amplifié naturellement. Le moindre souffle est amplifié, bref, MA-GNI-FI-QUE...en plus y a de l'écho.

J'ai mis une petite vidéo de l'écho sur la page Facebook Iran Autrement. N'hésitez pas à y faire un tour.

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